Relations et intimité

La sexualité, la maladie de  Crohn  et la colite


LE FOND DU PROBLÈME

Les êtres humains sont  des  êtres sexués. Nous  vivons, nous  aimons, nous  avons  des relations intimes  et certains d’entre nous ont des  enfants. Notre esprit se nourrit  des relations que  nous entretenons avec  nos proches et une  partie de  ces relations sont de  nature sexuelle. Cela ne change pas  automatiquement maintenant que  vous avez reçu  un diagnostic de  maladie de  Crohn ou de  colite  ulcéreuse ou avez appris  que  la personne que  vous aimez en souffre.

Certaines préoccupations devront faire l’objet  de  discussions et il est possible que  des rajustements s’imposent concernant certaines questions. Ces dernières peuvent comprendre les symptômes, les approches thérapeutiques, les médicaments et la chirurgie, ainsi que  la manière dont la maladie de  Crohn  ou la colite  peut avoir un impact sur certains facteurs psychologiques comme la confiance en soi, la fatigue et la dépression.

Crohn et Colite Canada est  là pour vous aider. 


QU’EST-CE QUI EST NATUREL?

Lorsqu’une personne est  aux prises  avec  une  maladie chronique comme une  maladie inflammatoire de  l’intestin (MII), terme qui désigne la maladie de  Crohn  et la colite ulcéreuse, il est  très  courant qu’elle  traverse des  hauts  et des  bas  au fil de  sa vie. Avant que  nous  ne discutions de problèmes particuliers liés à la maladie de  Crohn  ou à la colite,  il est  important de  rappeler que  plusieurs personnes qui ne sont  pas  affligées de  maladies chroniques observent des  changements naturels dans  leurs degrés de  désir  et d’activité sexuelle tout  au long  de  leur vie.
Les sentiments que  vous éprouvez en ce moment sont bien  naturels. Plusieurs  des  facteurs affectant votre  degré de  désir  peuvent être gérés, tout  comme peuvent l’être les éléments influant  sur la confiance en soi.

Le fait d’en apprendre davantage sur votre  maladie vous permettra de mieux  maîtriser votre  état de  santé. De manière plus précise, l’intimité physique peut être affectée par  des  facteurs tels que  les suivants  : nombre d’années écoulées depuis l’apparition de  la maladie de Crohn  ou de  la colite;  traitements utilisés; présence ou non d’une  poussée active;  et/ou symptômes particuliers. Nous discuterons de  ce que  vous pouvez faire pour  gérer tous ces aspects. 


LE SEXE, C'EST BON POUR VOUS

Le sexe  est  bénéfique pour  la santé à plusieurs égards. Des recherches portant sur la connexion entre l’esprit  et le corps  démontrent que  ce que  nous  ressentons sur le plan émotionnel peut nous  affecter physiquement et vice versa.  Les émotions positives rattachées aux relations
sexuelles peuvent également nous  aider  à nous  sentir  bien physiquement.
Outre les effets  positifs  de  l’intimité dans  le cadre d’une  relation empreinte de  bienveillance, les travaux de  recherche prouvent que  les avantages de  relations sexuelles régulières comprennent ce qui suit :
  • Amélioration de  l’humeur
  • Soulagement de  la dépression
  • Soulagement du stress
  • Accroissement de  la confiance en soi et du sentiment de  bien-être
  • Augmentation des  taux  d’hormone oxytocine, liée à l’accroissement du sentiment de  bonheur et à l’amélioration du sommeil
  • Accroissement du taux  d’endorphines, lesquelles aident à réduire les sensations globales de douleur 

S'ATTAQUER AU PROBLEME

Manière dont vos sentiments sont affectés

Les symptômes physiques de  la maladie de  Crohn  et de  la colite  peuvent avoir une  incidence sur votre  état émotionnel, ce qui est  susceptible d’entraîner de  la fatigue, de  l’apathie et peut-être même un état dépressif. Ce dernier peut réduire les sentiments de  confiance en
soi ou de  désirabilité. La bonne nouvelle est  que  plusieurs de  ces problèmes peuvent être traités. Vous pouvez le faire vous-même ou avec  le concours de  votre  équipe soignante.

Le fait de  vivre le moment présent peut changer la manière dont vous envisagez les situations, ce qui vous donnera un état d’esprit plus positif.  Portez attention à ce que vous vous dites  à propos de  votre  diagnostic : êtes-vous doux  pour  votre  corps  ou le critiquez-vous? Vous en demandez-vous plus que  ce dont vous êtes capable sur le plan physique? Tout comme vous le feriez pour  un bon ami, célébrez les réalisations qu’accomplit votre  corps malgré la maladie de  Crohn  ou la colite.  Lorsque  vous voyez votre  corps  de  manière positive, vous vous sentez bien  dans  ce dernier et cela favorise  l’intimité.

On dit que  la comparaison est  le voleur  du bonheur : ne vous comparez pas  aux autres. Concentrez-vous plutôt sur les choses que  vous pouvez accomplir et les relations
positives que  vous entretenez avec  les personnes qui vous entourent, y compris votre  partenaire intime.

Vos sentiments et ceux de  votre  partenaire

Vos sentiments physiques et émotionnels revêtent certes leur importance, mais vous devez absolument vous rappeler qu’ils ne représentent pas  l’unique  réalité. Vous pouvez commencer à vous sentir  moins  attirant ou attirante, plus particulièrement si vous avez vécu des
épisodes de  douleurs intenses, une  fatigue chronique ou plusieurs visites aux toilettes en raison de votre  maladie de Crohn  ou de  votre  colite  au cours  de  la journée. Toutefois, le désir  de  votre partenaire d’être avec  vous peut ne pas  être entravé par  les choses que  vous considérez non attrayantes. Pendant que  vous vous attardez à une préoccupation négative, votre  partenaire se concentre plutôt sur les choses qui vous rendent incroyable à ses yeux.

Ne sous-estimez pas  le désir  de  votre  partenaire de partager avec  vous des  moments intimes. Ses émotions et ses désirs  sont  tout  aussi importants que  les vôtres et méritent tout  autant d’être pris en compte. Lorsque  chacun respecte les sentiments et les expériences de  l’autre,  il est possible de  bâtir  un lien fondé sur la confiance et dans lequel aucune des  deux  parties ne se sent jugée, ce qui favorise  la communication et l’honnêteté. Sur le plan physique, il est  possible que  vous ayez l’impression de ne pas  pouvoir accomplir un certain acte, mais sur le plan émotionnel, vous pourriez être en mesure de  satisfaire aux besoins d’intimité de  votre  partenaire à plusieurs égards. 

Complications physiques liées à la maladie de  Crohn  et à la colite

Plusieurs  personnes aux prises  avec  la maladie de  Crohn ou la colite  connaissent bien  les nausées, les diarrhées, les crampes abdominales et les vomissements qui accompagnent souvent le fait de  vivre avec  l’une ou l’autre de  ces maladies. Les partenaires de  longue date de  ces personnes les connaissent bien  elles aussi. Les fistules figurent au nombre des  autres symptômes physiques de la maladie de  Crohn  ou de  la colite.  Il s’agit  de  tunnels causés par  des  glandes infectées qui apparaissent à l’intérieur  de  l’intestin  et se fraient  un chemin  jusqu’à  la surface du corps  ou jusqu’à  un organe voisin. Si la fistule se trouve dans  la région de  l’anus ou du vagin,  cela peut rendre les relations sexuelles douloureuses pour  cause de déchirure.

Compte tenu  des  symptômes physiques dont vous souffrez, il peut s’agir là d’un problème que vous, votre partenaire et votre  médecin serez  possiblement en mesure de  gérer ensemble au court terme et/ou au long  terme. Parlez  de  manière ouverte et honnête avec  votre  médecin lorsque vous le rencontrerez, et prenez le temps de  lui décrire en détail  la manière dont les symptômes ont  une incidence sur vos relations sexuelles. Votre médecin aura peut-être des  suggestions pour  vous.

À court  terme, au cours  d’un rendez-vous romantique avec votre  partenaire, déterminez ce que vous sentez pouvoir faire ou non et discutez-en avec  lui ou elle. Vous avez peut-être l’impression que  votre  partenaire souhaite à tout prix une  relation sexuelle complète, alors que  ce n’est possiblement pas  le cas. L’autre personne est  peut-être disposée à s’adapter à ce que  vous pouvez faire à ce moment-là. Discutez  de  vos activités  sexuelles de  manière ouverte et honnête avec votre  partenaire et demandez-lui de  vous faire part  de  ses idées et de  ses désirs.  Le fait de s’asseoir et de  se toucher peut rendre la conversation plus légère.

Aussi, ne vous privez pas  complètement d’intimité : les baisers, les étreintes, les caresses mutuelles et les massages peuvent vous aider  à bien  vous sentir physiquement. Faites  travailler  pour  vous cette connexion entre l’esprit  et le corps!  Il y a beaucoup plus que  le simple coït! Le fait d’être disposé à explorer d’autres formes d’intimité physique peut faire augmenter votre  désir  et améliorer votre  opinion de  vous-même, ce qui vous rendra moins  hésitant face  à la perspective des moments intimes. 

Médicaments

Les stéroïdes représentent un outil utile pour  le traitement des  poussées actives  reliées à la maladie de  Crohn  et à la colite.  Malheureusement, ils peuvent également freiner la libido ainsi que la fonction sexuelle chez  certaines personnes. En outre, le gain de  poids associé à la prise de  ces médicaments peut affecter la perception que  vous avez de  votre  image corporelle.

Heureusement, pour  la plupart, la prise  de  stéroïdes se limite à de  courtes périodes et la baisse de désir  liée aux stéroïdes est  temporaire. Si vous prenez des  stéroïdes pendant de  longues périodes, discutez, avec  votre médecin, des  doses et de  l’effet de  ces médicaments sur votre  degré de désir.

Il arrive parfois  qu’on  prescrive des  antibiotiques pour traiter la maladie de  Crohn  ou la colite.  Ces médicaments sont  à l’occasion  responsables de  pertes blanches (ou leucorrhée) chez  les femmes. La plupart du temps, ces écoulements sont  normaux, ils ne posent pas  de  risque pour quiconque et ils ne dissuadent pas  les gens de faire l’amour.  À l’occasion, les antibiotiques causent une infection aux levures;  si vous soupçonnez en avoir une, traitez-la rapidement. 

Interventions chirurgicales

Il arrive qu’on  doive  recourir  aux interventions chirurgicales pour  traiter certains cas de  maladie de  Crohn  ou de  colite ulcéreuse. Ces interventions peuvent parfois  mener à
une  stomie (plus précisément l’abouchement du côlon  à la paroi  abdominale) et à l’installation d’un sac ou appareil fixé à la paroi  pour  recueillir les fèces.  Consultez la brochure « À la fine pointe » pour  obtenir plus de détails sur la maladie de  Crohn,  la colite  ulcéreuse et les interventions chirurgicales.

Il se peut que  la présence d’un sac de  stomie fasse  en sorte que  vous voyiez votre  corps  différemment. Certaines personnes peuvent se sentir  intimidées ou embarrassées par  cet  objet. Il se peut que  vous vous sentiez moins « sexy » ou que  vous craigniez que  le sac se détache ou fuie pendant l’amour.  Il s’agit  là de  sentiments normaux, mais gérables.

Nous  savons  que  chez  de  nombreuses personnes, l’activité sexuelle augmente à la suite  d’une  stomie simplement parce que  leur état de  santé se trouve grandement amélioré après l’intervention. Qui dit meilleur  état de santé, dit hausse de  la libido.  Pour plusieurs couples, la présence d’une  stomie n’est  pas  du tout  un obstacle à une vie sexuelle satisfaisante!
Pour les femmes, l’ablation du gros  intestin et du rectum (appelée colectomie totale) peut parfois  avoir pour conséquence un problème de  dyspareunie (relations sexuelles douloureuses) parce que l’enlèvement du rectum oblige les organes à se repositionner. Heureusement, il s’agit  là d’un état temporaire et la douleur, habituellement, s’atténue. Quelques personnes trouvent que  le fait de
vider le sac avant  d’avoir une  relation sexuelle diminue la douleur.
 

DIALOGUE AVEC DE NOUVEAUX PARTENAIRES

Dans cette publication, nous  avons  supposé jusqu’à maintenant que  vous connaissiez votre partenaire depuis un certain temps. Mais qu’en  est-il lorsque vous amorcez une  nouvelle relation? À quel  moment faire part  à quelqu’un de  votre  état et des  difficultés  auxquelles vous
êtes confronté? Comment parler  à cette personne de  votre stomie ou de  votre  fistule?
Deux vieux adages viennent à l’esprit  : « Chaque chose en son temps » et « L’honnêteté est  la meilleure politique ».

Fiez-vous  à votre  instinct  quant au choix du bon  moment où parler  de  vos problèmes de  santé. Certaines personnes partagent  d’emblée cette information, au moment de la première rencontre ou des  présentations, alors que d’autres attendent de  mieux  connaître leur partenaire, d’avoir établi une  certaine connexion, avant  de  parler  de leur état de  santé. Adoptez l’approche qui fonctionnera le mieux  pour  vous, mais n’attendez pas  trop  longtemps, car au fur et à mesure que  votre  lien émotionnel se renforcera avec  l’autre,  votre  peur  du rejet  s’accentuera peut-être elle aussi, ce qui pourra vous créer  une  source d’anxiété.

Lorsque  vous décidez de  faire part  de  votre  maladie à une personne, soyez  direct. Parlez-lui des  détails entourant votre  diagnostic et votre  état de  santé actuel. Répondez à ses questions de  manière simple  et honnête. Bien que plusieurs d’entre nous  sachions que  la plupart des  relations à long  terme s’accompagneront de  problèmes de  santé pour  au moins  un des  deux  partenaires à un moment ou à un autre, certaines personnes peuvent ne pas  se trouver à une  étape de  leur vie où elles sont  disposées à accepter d’entreprendre une  relation avec  une  personne ayant  déjà un problème de  santé, ou encore, elles ne sont  peut-être pas  prêtes, sur le plan émotionnel, à le faire.

Si vous et l’autre  personne avez des  relations sexuelles après que  vous lui ayez expliqué votre situation de  santé, appréciez le fait que  vous et elle partagez des  valeurs communes qui ont contribué à la naissance de  votre  lien (encore une  fois, on parle de  connexion positive entre l’esprit et le corps!). Si, toutefois, la personne que  vous apprenez à connaître a une  réaction négative par  rapport à votre  état, acceptez le fait qu’il est  préférable que  cela arrive plus tôt  que  tard  dans  la relation. Ne laissez pas  sa décision influer sur l’estime  que  vous avez de  vous-même. Vous avez simplement rencontré une  personne avec laquelle vous n’étiez  pas  compatible.


LE CERVEAU : VOTRE PRINCIPAL ORGANE SEXUEL
 
Tous les facteurs mentionnés précédemment jouent un rôle important sur votre  charme et votre  libido.  Toutefois, vos pensées et vos émotions ont  un impact beaucoup plus important sur la perception que  vous avez de  vous-même et la manière dont vous vous sentez physiquement, de même que  sur votre  capacité en termes d’excitation et de désir  sexuel.

La peau représente le plus grand organe sexuel. Le toucher, c’est  si beau. Toutefois, votre  cerveau est véritablement votre  principal  organe sexuel. Votre sens  de l’humour  et votre  passion pour  la vie peuvent vous rendre aussi sexy qu’une vedette d’Hollywood. Discutez  avec votre partenaire de ce que  vous trouvez excitant chez  lui ou elle et de  ce que  vous appréciez, individuellement et
ensemble. L’idée que  vous vous faites  de  vous-même, avec ou sans les difficultés  rattachées à la maladie de  Crohn  ou à la colite,  est  plus importante que  l’état  physique de  votre corps. Le fait de  nourrir  des  idées positives peut vous aider à ressentir des  émotions tout  aussi positives, ce qui est susceptible de  vous faire vivre des  expériences sexuelles agréables, qui stimuleront vos pensées et vos émotions.
 

CONSEILS POUR UN PLAISIR PARTAGÉ ACCRU
 
Vous et votre  partenaire aspirez à ce que  vos moments de grande intimité  soient aussi plaisants que  possible. Voici quelques conseils  pour  y parvenir :
 
  • Si les rapports sexuels  ne sont  pas  à l’ordre  du jour à ce moment-ci, il existe  d’autres possibilités. Étreintes, caresses, baisers ou massages sont  d’autres façons d’exprimer votre  amour sans qu’il n’y ait de  rapports sexuels.
  • Assurez-vous que  votre  mode de vie fait en sorte que vous êtes reposé, que  vous mangez bien  et que  vous faites  régulièrement de l’exercice. Un mode de vie sain et actif contribue à préserver un bon  état d’esprit et un corps  sain.
  • Pour réduire les risques de  déchirure anale  ou vaginale et améliorer votre  expérience, utilisez un lubrifiant.  Cela est  particulièrement important si vous avez des  fistules.  Il existe  diverses formulesà base d’eau, d’huile  ou de  silicone.  Choisissez  votre lubrifiant  avec  soin, car les gels  à base d’huile peuvent causer une  réaction allergique chez  certaines personnes et réduire l’efficacité  des  condoms à base de  latex.  Lisez les étiquettes attentivement et faites un essai  sur une  petite surface avant  d’utiliser  le lubrifiant.
  • Si vous êtes stomisé et portez un appareil, videz le sac avant  d’avoir une  relation intime. Vous réduisez ainsi les risques d’accident et vous gagnez la paix d’esprit nécessaire pour  profiter pleinement du moment.
  • Bien que  cela puisse  manquer de spontanéité, essayez de planifier  vos moments d’intimité à l’avance  en tenant compte des  heures de la journée où vous vous sentez le mieux. Profitez de la soirée par exemple, si c’est la période où vous avez le plus d’énergie et qui est asymptomatique.
  • Faites  l’expérience de  diverses positions. Certaines seront plus confortables et du coup, plus excitantes. Assurez-vous de  dire  honnêtement à votre  partenaire ce qui vous a plus ou moins plu.
  • Évitez l’alcool et la cigarette. Ces substances peuvent nuire à votre  performance sexuelle et, dans  certains cas, aggraver vos symptômes.

COMMUNIQUEZ!

Nous  vous encourageons à communiquer! Avec votre partenaire, votre  médecin, votre  équipe soignante, vos amis, votre  famille, votre  réseau social. Parlez-leur de  façon authentique et franche de  ce qui vous inquiète.

Une communication ouverte entre vous et votre  partenaire est  l’ingrédient essentiel à une  vie sexuelle mutuellement satisfaisante. Cela peut exiger  du courage au début, mais parler  devient plus facile au fil du temps, tant  pour  vous que pour  votre  partenaire. Le sexe  commence dans votre tête : vos pensées et vos sentiments sont  souvent fondés sur ce que  vous vous dites  et sur ce que  vous dites  à l’autre. Souligner des  expériences partagées et entendre des  mots  positifs, c’est  important, pour  vous deux.

Parlez  – nourrissez votre  esprit des  pensées et des sentiments de  votre  partenaire. Aidez-le  à faire la même chose. Dites à votre  partenaire ce qu’il ou elle fait bien, et comment il ou elle vous donne du plaisir. Demandez-lui de  vous dire  ce qui, dans  votre  manière de  faire, lui plaît.  Abordez ces sujets  avec  compassion et empathie. Exprimez-vous en termes simples  et précis;  évitez  les phrases ou les mots  qui peuvent être interprétés de différentes manières et expliquez à l’autre  comment vous percevez les choses et ce que  vous ressentez.


Cliquez ici pour ce contenu en format brochure.

  • Les taux de ces maladies au Canada figurent parmi les plus élevés du monde.
  • 1 CANADIEN SUR 140 vit avec la maladie de Crohn ou la colite
  • Pour la première fois, les familles nouvellement arrivées au Canada contractent la maladie de Crohn et la colite
  • Depuis 1995, l’incidence de la maladie de Crohn chez les enfants canadiens de 10 ans et moins a presque doublé
  • Les gens sont le plus souvent diagnostiqué avant 30 ans.

Autres secteurs d’intérêt