Quel est le problème? 

La patience des personnes qui souffrent de la maladie de Crohn ou de la colite est mise à l’épreuve à chaque étape de leur parcours médical. Il n’existe pas d’approche unique qui puisse assurer la santé et le bien-être de chacun d’entre eux. 

Aussi, trouver le médicament qui convient à leur situation peut-il s’avérer extrêmement long et ardu. Mais lorsqu’ils le trouvent enfin, c’est leur vie entière qui connaît un nouveau départ.

À l'heure actuelle, des milliers de Néo-Écossais risquent de devoir changer de médicament – qui fonctionne pourtant – en raison d’une « substitution » que prévoit forcer le gouvernement.

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Il y a quelque chose qui cloche. Dites-m’en plus.

Un médicament biosimilaire est une substance similaire, mais non identique, à un médicament d’origine biologique. Cela ne signifie toutefois pas que le corps d’un patient y réagira de la même manière. 

La politique proposée par le gouvernement obligerait les Néo-Écossais à renoncer aux médicaments qui leur permettent actuellement de gérer leurs douleurs, et les forcerait à en essayer d’autres qui pourraient ne pas s’avérer aussi efficaces.

Or, bien que les médicaments biosimilaires peuvent constituer un traitement sûr et efficace pour ceux qui souffrent de la maladie de Crohn ou de la colite, le changement est tout aussi susceptible de perturber la santé des patients.

Une enquête récente indique que la substitution d’un traitement pour des raisons non médicales peut perturber la santé d’un patient sur deux.

Quelle est l’ampleur du problème?  

Nombreux sont ceux chez qui un nouveau médicament engendre des réactions indésirables. Les patients qui souffrent de la maladie de Crohn ou de la colite n’y font pas exception.

Pire encore, en Nouvelle-Écosse, les listes d'attente pour les chirurgies reportées n'ont jamais été aussi longues qu'elles ne le sont aujourd'hui.

Cela signifie que si la moitié des patients atteints de la maladie de Crohn ou de la colite voient leur état de santé perturbé en raison de ces nouveaux médicaments, ces patients pourraient s’ajouter à tous les autres patients qui espèrent déjà.  

Est-ce équitable pour les patients qui attendent depuis des mois pour qu’on les aide? Est-ce équitable pour le personnel soignant? 
 
Les décisions qui concernent le traitement des patients devraient être prises par le patient et son médecin – PAS par le gouvernement.  

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C’EST IMPÉRATIF :
Les Néo-Écossais atteints de la maladie de Crohn ou de la colite demandent au gouvernement d'être patient lorsqu'il remplace des médicaments pour des raisons non médicales.

Et alors? Qu’est-ce que je peux y faire? 

Votre voix est puissante. Les politiciens sont très attentifs à ce qui se passe en ligne. Alors même que s’estompe la pandémie, les représentants et leur personnel restent connectés pratiquement vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
 
Il y a deux choses que nous devons faire :

  1. Recruter une masse critique qui soutient l’accès continu aux médicaments d’origine biologique qui permettent actuellement de traiter la maladie de Crohn et la colite.
  2. Ramener le gouvernement à la table de négociation. 

Plus il y aura de voix qui s'exprimeront, meilleures seront nos chances de faire en sorte que les Néo-Écossais ne soient pas soudainement forcés d'abandonner un traitement essentiel à leur bien-être.

« Pour des milliers de Néo-Écossais, la gestion quotidienne de la maladie de Crohn ou de la colite dépend de leur accès aux médicaments. La substitution de ces médicaments présente un risque pour leur santé. Il est donc important que le gouvernement fasse preuve de patience et veille à ce que toute substitution de médicament soit effectuée de manière responsable et tienne compte de l'impact réel sur la vie des Néo-Écossais atteints de la maladie de Crohn ou de la colite. »

VOUS VOULEZ AIDER D’UNE AUTRE MANIÈRE?

Envoyez une lettre directement à votre représentant néo-écossais et faites-lui savoir que vous pensez que les patients ne devraient pas passer de leur médicament biologique à un biosimilaire pour des raisons non médicales !