Fonctionnement physique et activités
La douleur associée aux MII peut toucher votre fonctionnement physique et votre qualité de vie. Parfois, cette douleur peut entraîner une incapacité nuisible à vos activités de la vie quotidienne et à votre vie sociale.
Selon une étude, 61% des personnes atteintes de MII en rémission ressentaient des douleurs abdominales, tandis que 75% de celles qui présentaient des signes d’inflammation ressentaient de telles douleurs. Parmi ces dernières, 55% souffraient d’une incapacité fonctionnelle.
retour au sommetSanté mentale et bien-être
Les taux d’anxiété et de dépression sont plus élevés chez les patients atteints de MII que parmi la population générale. La douleur peut aussi contribuer à l’augmentation du stress.
Les patients atteints de MII peuvent présenter un risque accru de suicide. Tous les patients atteints d’une MII devraient faire l’objet d’une évaluation de leur santé mentale et d’un traitement au besoin. Si vous avez des pensées suicidaires, n’hésitez pas à demander de l’aide. Communiquez immédiatement avec votre fournisseur de soins et «Parlons Suicide Canada» pour obtenir du soutien.
retour au sommetRelations sociales et engagement
La douleur chronique peut altérer vos relations sociales et familiales. Les personnes qui souffrent ont tendance à entrer moins souvent en contact avec leur famille ou leurs êtres chers.
De plus, les émotions négatives, l’irritabilité et les sentiments de colère que vous pourriez ressentir lorsque vous souffrez peuvent nuire à vos relations. Ils peuvent augmenter le stress au sein de la famille.
La douleur peut également nuire à votre capacité de participer à des activités et à des événements sociaux. Environ la moitié des personnes souffrantes disent que leur douleur les empêche d’assister à des activités sociales ou familiales. Environ la moitié des personnes en souffrance voient leur famille moins souvent. Vous pourriez avoir de la difficulté à planifier vos activités sociales en raison de la nature imprévisible de votre douleur.
retour au sommetTravail et emploi
Les personnes souffrant de douleurs chroniques sont plus susceptibles de prendre un congé de maladie au travail. Elles sont également plus susceptibles de quitter ou de perdre leur emploi. Les personnes qui prennent des congés prolongés en raison de la douleur ont moins de chances de s'en remettre. Si elles ne prennent pas de congés, elles ont tendance à avoir une productivité réduite au travail.
retour au sommetActivités scolaires
Les enfants et les adolescents souffrant de douleurs chroniques, y compris ceux atteints de MII, ont souvent du mal à fréquenter régulièrement l'école. Près de la moitié des élèves souffrant de douleurs voient leurs notes baisser. La plupart des enfants et des adolescents souffrant de douleurs chroniques manquent au moins un demi-jour ou deux jours par semaine. Certains adolescents suivent leurs études dans le cadre d'un programme par correspondance.
Par ailleurs, les adolescents souffrant de douleurs chroniques ont l'impression d'être moins développés socialement que leurs camarades. Ils peuvent éviter les situations sociales, ce qui peut entraîner d'autres problèmes scolaires.
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