Obtenir de meilleurs soins

La maladie de Crohn et la colite ulcéreuse sont des maladies chroniques, ce qui signifie que les patients continueront de vivre avec elles jusqu’à ce que la communauté scientifique découvre les traitements curatifs nécessaires. Afin de garantir le bien être des patients vivant avec une maladie chronique, il faut notamment faire évoluer et améliorer le secteur des soins aux patients.

Grâce au soutien de Crohn et Colite Canada, fourni sous forme de subventions, les chercheurs ci dessous travaillent de manière diligente à des projets de recherche qui visent la découverte et la mise en œuvre de nouvelles manières de garantir que les patients ont accès aux meilleurs soins possibles.

2022 RÉCIPIENDAIRES

Dr. Jennifer Jones
Dre Jennifer Jones | Université Dalhousie
Titre: Comprendre comment les protéines protègent l'intestin contre les bactéries nocives
Date: 2022-2023
Montant: 50 000 $
La Dre Jones et son équipe cherchent à améliorer l’accès à un soutien fondé sur des données probantes pour la détresse psychologique pour les personnes vivant avec une MII grâce au programme « IBD Strong Peer2Peer ». Ce programme pilote permet une autogestion centrée sur le patient pour la détresse psychologique associée aux MII. La Dre Jones pilotera l’intervention au Nouveau-Brunswick, en Saskatchewan et en Nouvelle-Écosse. Les résultats de cette étude aideront à améliorer les programmes de santé mentale pour les adultes vivant avec une MII.

2021 RÉCIPIENDAIRES

Dr. Geoffrey Nguyen

Dr Geoffrey Nguyen | Système de santé du Sinaï 
Titre : Définition des tendances temporelles, des variations régionales et de l’incidence du recours aux soins de santé sur l’issue de la grossesse chez les femmes atteintes d’une maladie intestinale inflammatoire
Date : 2021-2024
Montant : 237 423 $

Les maladies inflammatoires de l’intestin (MII) touchent couramment les femmes en âge de procréer. Les femmes atteintes d’une MII courent un risque accru d’issues de grossesse indésirables, comme l’accouchement prématuré (avant 37 semaines de gestation) et la mise au monde d’enfants en insuffisance pondérale (< 2 500 grammes).

Au fil des ans, la sensibilisation aux soins efficaces des MII pendant la grossesse s’est accrue. Cependant, on ignore toujours si ces issues de grossesse indésirables ont diminué au fil du temps. On ignore également l’incidence du lieu de résidence (c’est-à-dire région rurale ou urbaine), de l’ethnicité et de l’accès aux soins spécialisés sur l’issue de la grossesse.

Les travaux du Dr Nguyen visent à déterminer si le risque d’une issue de grossesse défavorable a diminué au fil du temps chez les femmes atteintes de MII. Les conclusions de cette étude permettront aux chercheurs et aux cliniciens de trouver des moyens de normaliser les soins pendant la grossesse chez les femmes atteintes de MII. L’étude évaluera également l’incidence des soins spécialisés sur l’issue de la grossesse afin de mettre au point des modèles qui optimiseront la qualité des soins pour cette population vulnérable.

Pour en savoir plus sur les recherches du Dr Nguyen, regarder la vidéo ci-dessous.

 

2020 RÉCIPIENDAIRES

Dr. Jean-Francois Beaulieu

Dr Sanjay Murthy | Université d'Ottawa
Recherche : Définition du risque de cancer dans les maladies inflammatoires de l’intestin : analyse de population multi-provinciale sur les tendances temporelles et les effets des thérapies biologiques contre les cancers intestinaux et extra-intestinaux
Date: 2020-2023
Montant : 375 000 $

Le cancer reste la cause de décès la plus courante chez les personnes atteintes de MII. Les soins des MII ont pour objectifs principaux de réduire les risques de cancer, d’hospitalisation et de chirurgie intestinale. La plupart des données sur les risques de ces événements indésirables chez les personnes atteintes de MII sont antérieures aux progrès majeurs réalisés ces 10 à 15 dernières années en matière de traitement des MII et à l’adoption généralisée de ces nouveaux traitements, en particulier les thérapies biologiques. Des risques de cancer ont été rapportés en lien avec les thérapies biologiques, mais ils sont limités et contradictoires. Si l’on peut établir un lien direct entre le risque de cancer de l’intestin et l’inflammation intestinale, les cancers extra-intestinaux sont plus souvent liés aux traitements des MII. Il est possible qu’une meilleure maîtrise de la maladie grâce aux thérapies biologiques et aux autres traitements immunosuppresseurs ait réduit les taux de cancers de l’intestin, tandis que le recours accru aux immunosuppresseurs au fil du temps ait augmenté les taux de cancers extra-intestinaux. De plus, la maîtrise améliorée de la maladie grâce aux thérapies biologiques peut avoir réduit les risques d’hospitalisation et de chirurgie dans cette population. Compte tenu de la prévalence croissante des MII et des coûts de prise en charge des MII dans le monde, il est nécessaire de réévaluer les risques actuels de ces événements indésirables afin d’élaborer des stratégies de soins rentables qui donnent la priorité aux groupes à haut risque. 

Le Dr Murthy et son équipe combinent des données sur les populations provenant de six provinces, regroupant 75% de toutes les personnes atteintes de MII au Canada, afin de calculer des estimations nationales sur les tendances temporelles et les risques actuels de cancers et de décès dus au cancer, d’hospitalisation et de chirurgie intestinale auxquels sont confrontées les personnes atteintes de MII. Les résultats de ce projet permettront non seulement d’éclairer les politiques de soins de santé, mais également d’améliorer la prise de décision concernant le traitement et la prévention du cancer partagée entre les personnes atteintes de MII et leurs fournisseurs de soins.

2019 RÉCIPIENDAIRES

Dr. Jean-Francois Beaulieu

Dr Jean-Francois Beaulieu | Université de Sherbrooke
Recherche : Une analyse de selles par spectrométrie de masse pour améliorer le diagnostic et la prise en charge des MII
La Date : 2019-2020
Montant : 50,000 $

L’évaluation des maladies intestinales inflammatoires (MII) demeure difficile sur le plan clinique, car les symptômes sont parfois subtils et atypiques. Ces dernières années, on a commencé à employer des tests non invasifs afin d’évaluer l’inflammation gastro-intestinale en vue d’améliorer le diagnostic et la prise en charge des MII. Bien que la calprotectine et la lactoferrine fécales fassent partie des biomarqueurs les mieux caractérisés pour évaluer cette inflammation, on continue de rechercher très activement des biomarqueurs plus spécifiques.

S’appuyant sur les réussites obtenues pour le dépistage du cancer colorectal, l’équipe propose une stratégie de découverte innovante utilisant la spectrométrie de masse afin d’analyser les selles de personnes atteintes de MII. Les chercheurs vont réaliser des essais sur des échantillons de selles dans le contexte du test clinique de la calprotectine fécale au CIUSSS de l'Estrie-CHUS. Ils analyseront ensuite les données obtenues à l’aide de leur technologie de spectrométrie de masse pour 50 échantillons provenant de patients ne présentant pas de MII, 50 provenant de patients atteints de la maladie de Crohn et 50 provenant de patients atteints de colite ulcéreuse. Ils cibleront les biomarqueurs les plus distinctifs et s’aideront d’une analyse bio-informatique en vue de déterminer les signatures protéomiques de ces maladies.


 

Récipiendaires passés des subventions

Pour en savoir plus sur les projets passé de subventions de 2018, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur les projets passé de subventions de 2017, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur les projets passé de subventions de 2016, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur les projets passé de subventions de 2014, cliquez ici.

  • Les taux de ces maladies au Canada figurent parmi les plus élevés du monde.
  • 1 CANADIEN SUR 140 vit avec la maladie de Crohn ou la colite
  • Pour la première fois, les familles nouvellement arrivées au Canada contractent la maladie de Crohn et la colite
  • Depuis 1995, l’incidence de la maladie de Crohn chez les enfants canadiens de 10 ans et moins a presque doublé
  • Les gens sont le plus souvent diagnostiqué avant 30 ans.

Autres secteurs d’intérêt