Récipiendaires passés des subventions de 2020

La maladie de Crohn et la colite ulcéreuse sont des maladies chroniques, ce qui signifie que les patients continueront de vivre avec elles jusqu’à ce que la communauté scientifique découvre les traitements curatifs nécessaires. Afin de garantir le bien être des patients vivant avec une maladie chronique, il faut notamment faire évoluer et améliorer le secteur des soins aux patients.

Grâce au soutien de Crohn et Colite Canada, fourni sous forme de subventions, les chercheurs ci dessous travaillent de manière diligente à des projets de recherche qui visent la découverte et la mise en œuvre de nouvelles manières de garantir que les patients ont accès aux meilleurs soins possibles.

2020 Récipiendaire


Dr. Jean-Francois Beaulieu

Dr Sanjay Murthy | Université d'Ottawa
Recherche : Définition du risque de cancer dans les maladies inflammatoires de l’intestin : analyse de population multi-provinciale sur les tendances temporelles et les effets des thérapies biologiques contre les cancers intestinaux et extra-intestinaux
Date: 2020-2023
Montant : 375 000 $

Le cancer reste la cause de décès la plus courante chez les personnes atteintes de MII. Les soins des MII ont pour objectifs principaux de réduire les risques de cancer, d’hospitalisation et de chirurgie intestinale. La plupart des données sur les risques de ces événements indésirables chez les personnes atteintes de MII sont antérieures aux progrès majeurs réalisés ces 10 à 15 dernières années en matière de traitement des MII et à l’adoption généralisée de ces nouveaux traitements, en particulier les thérapies biologiques. Des risques de cancer ont été rapportés en lien avec les thérapies biologiques, mais ils sont limités et contradictoires. Si l’on peut établir un lien direct entre le risque de cancer de l’intestin et l’inflammation intestinale, les cancers extra-intestinaux sont plus souvent liés aux traitements des MII. Il est possible qu’une meilleure maîtrise de la maladie grâce aux thérapies biologiques et aux autres traitements immunosuppresseurs ait réduit les taux de cancers de l’intestin, tandis que le recours accru aux immunosuppresseurs au fil du temps ait augmenté les taux de cancers extra-intestinaux. De plus, la maîtrise améliorée de la maladie grâce aux thérapies biologiques peut avoir réduit les risques d’hospitalisation et de chirurgie dans cette population. Compte tenu de la prévalence croissante des MII et des coûts de prise en charge des MII dans le monde, il est nécessaire de réévaluer les risques actuels de ces événements indésirables afin d’élaborer des stratégies de soins rentables qui donnent la priorité aux groupes à haut risque. 

Le Dr Murthy et son équipe combinent des données sur les populations provenant de six provinces, regroupant 75% de toutes les personnes atteintes de MII au Canada, afin de calculer des estimations nationales sur les tendances temporelles et les risques actuels de cancers et de décès dus au cancer, d’hospitalisation et de chirurgie intestinale auxquels sont confrontées les personnes atteintes de MII. Les résultats de ce projet permettront non seulement d’éclairer les politiques de soins de santé, mais également d’améliorer la prise de décision concernant le traitement et la prévention du cancer partagée entre les personnes atteintes de MII et leurs fournisseurs de soins.

Récipiendaires passés des subventions

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  • Les taux de ces maladies au Canada figurent parmi les plus élevés du monde.
  • 1 CANADIEN SUR 140 vit avec la maladie de Crohn ou la colite
  • Pour la première fois, les familles nouvellement arrivées au Canada contractent la maladie de Crohn et la colite
  • Depuis 1995, l’incidence de la maladie de Crohn chez les enfants canadiens de 10 ans et moins a presque doublé
  • Les gens sont le plus souvent diagnostiqué avant 30 ans.

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