Fini d’attendre. Place aux soins!
« C’est incroyablement difficile de se relever encore et encore, simplement pour échouer à nouveau »
Pendant les 18 années qui se sont écoulées depuis son diagnostic de maladie inflammatoire de l’intestin (MII), Chantel a suivi presque tous les traitements disponibles.
Les traitements ne l’aidaient pas et ils s’accompagnaient aussi de coûts importants : de nombreux séjours à l’hôpital, des procédures et des dépenses qui auraient pu être évitées.
C’est pourquoi Chantel livre un combat pour que les autres personnes dans sa situation aient rapidement accès à des traitements innovants contre les MII que les médecins savent efficaces.
Le problème est que les politiques désuètes partout au Canada exigent des patients vivant avec une MII et leurs médecins de prouver qu’un traitement ne fonctionne pas avant de passer au suivant.
« La maladie n’a pas attendu d’en avoir fini avec la paperasse. »
« À cause de ces politiques, j’ai vécu de longues périodes de maladie active, en attendant l’échec de chaque traitement, explique Chantel. Ces retards ont entraîné des complications à long terme découlant d’années d’inflammations non contrôlées qui ont endommagé mon système digestif. »
Chantel défend maintenant les patients à titre bénévole; elle sensibilise le public et fait pression pour changer les choses. Bien que les traitements innovants contre les MII d’aujourd’hui n’étaient pas une option lorsqu’elle a reçu son diagnostic, ils le sont aujourd’hui… et elle ne veut pas que d’autres personnes subissent des maux évitables.
« Être coincée dans un système qui semble conçu pour dégrader votre état de santé avant de vous permettre de guérir, c’est épuisant, anéantissant et démoralisant », poursuit-elle.
Le Québec a déjà abandonné l’approche néfaste dite de « l’échec d’abord » qui empêche des patients comme Chantel d’obtenir de meilleurs traitements et des traitements plus rapides. Il est temps d’exiger que les autres provinces fassent de même.
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