Exigez un meilleur accès aux traitements.
« Cette maladie est dévastatrice, mais ce n’est pourtant pas une priorité »
Enthousiaste de la course, la docteure Laura Targownik connait bien le sens de la recherche du progrès. Mais, dans le monde clinique, les progrès sont plus difficiles à réaliser. C’est parce que malgré l’existence de traitements, des politique désuètes empêchent de les administrer aux patients quand ils en ont le plus besoin.
Partout au Canada, elle et d’autres spécialistes qui traitent des patients vivant avec une maladie inflammatoire de l’intestin (MII) doivent mener le même combat ardu : une déconnexion entre la priorité des décideurs et le besoin des patients.
« Il y a une déconnexion complète entre ce que le gouvernement définit comme “maladie sévère” et ce que l’on constate dans la pratique de tous les jours », explique-t-elle.
Le problème sont les politiques dites de « l’échec d’abord » qui limitent l’accès aux thérapies innovantes, comme les biothérapies
Il a été prouvé que ces puissants traitements ciblés aidaient les patients atteints d’une MII à vivre pleinement leur vie en pouvant fonctionner au quotidien. Mais, avant de se qualifier, les patients doivent essayer, au prix d’échecs, des médicaments plus anciens et moins efficaces.
Ce n’est pas seulement frustrant. C’est coûteux.
« Nous avons démontré que l’administration de biothérapies plus tôt permet de réduire les hospitalisations, les interventions chirurgicales et l’utilisation de médicaments, explique la docteure Targownik. Sur une période de cinq ans, ces patients coûtent moins au système. »
« Les gens ne vivent pas pleinement leur vie, et ça devrait être important. »
Le taux de mortalité imputable aux MII n’est peut-être pas élevé, mais ces maladies sont dévastatrices et changent à jamais la vie de personnes qui pourraient contribuer à leurs communautés et à leur lieu de travail. Au lieu de cela, elles sont mises sur le côté à cause de douleurs ou de problèmes de santé à long terme.
C’est pourquoi la docteure Targownik prend position. Au-delà du traitement de ses patients, elle se bat pour un système qui écoute les cliniciens et place en premier les résultats des patients.
Il est temps que les politiques se mettent au diapason des données probantes. Le Québec a déjà mis un terme à ces politiques néfastes et nous voulons voir la même chose dans d’autres régions du Canada.
Signez la pétition maintenant pour mettre un terme à la politique de « l’échec d’abord » pour les patients atteints d’une MII.
Signez la pétition