Laissez les médecins traiter leurs patients, et non prouver l’efficacité des traitements.
L’effort du docteur Michael Stewart pour aligner la pratique et les progrès.
Le docteur Michael Stewart traite des patients vivant avec une maladie inflammatoire de l’intestin (MII) depuis plus de dix ans. Il a constaté de première main les progrès réalisés dans les soins, et combien les politiques désuètes continuent encore de les freiner.
« Ces maladies sont difficiles à voir. Elles sont à l’intérieur et sont complexes, explique-t-il. Mais nous sommes finalement outillés pour mieux les gérer, c’est-à-dire efficacement et de manière proactive, et non invasive. »
Grâce aux nouvelles technologies dans le domaine de l’imagerie, les marqueurs de laboratoire et les thérapies, des cliniciens comme le docteur Stewart n’ont plus besoin d’attendre qu’un patient traverse une crise avant d’agir. Ils peuvent suivre l’évolution tôt, et agir rapidement.
Et lorsque les patients reçoivent le bon traitement tout de suite, leur rémission est plus probable.
« En administrant des soins de manière proactive, les deux tiers des patients peuvent connaître une rémission à long terme, explique le docteur Stewart. C’est un changement énorme. »
Comment peut aider l’approche proactive
Le problème est que les politiques actuellement en place au Canada ne reflètent pas les progrès qui ont été réalisés dans le domaine du traitement des MII. Au lieu de cela, ils exigent que les patients essaient, au prix d’échecs, des traitements plus anciens, même lorsque les médecins savent qu’il existe de meilleures options. Cela gaspille un temps précieux, ajoute des rendez-vous inutiles et aggrave l’anxiété des patients qui sont déjà confrontés à des maladies complexes et chroniques.
From Dr. Stewart’s perspective, fail first policies are out-of-date. “These policies were created before we had the tools we do now… and they don’t match how we practice anymore,” he says.
Even worse, fail first policies tie up resources. If he didn’t have to spend time proving treatment failure, Dr. Stewart explains, he could reduce unnecessary follow-ups and clear more space for new patients on the waitlist.
The good news? Change is possible. Quebec has already scrapped outdated fail first policies. Other jurisdictions can choose to follow. With the right momentum - and public support - that shift can happen across the country.
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