Ann Weber - Université du Manitoba
Ann a fait ses premiers pas dans le milieu de la recherche à 14 ans, lorsqu’elle est devenue l’une des 20 demi-finalistes lors de la foire scientifique de Google. Depuis, Ann a reçu de nombreux prix et bourses, dont la Bourse Isbister décernée par la faculté des sciences de l’Université du Manitoba aux cinq étudiants ayant obtenu les meilleures moyennes cumulatives pondérées, et une Bourse de recherche de 1
er cycle du CRSNG.
Au début de ses études de premier cycle, Ann a reçu un diagnostic de colite ulcéreuse après avoir souffert pendant plusieurs mois de symptômes affectant toutes les facettes de sa vie. Elle a appris peu après que sa mère était atteinte d’un cancer colorectal. Ces événements l’on amenée à orienter sa carrière vers la médecine.
À la même époque, Ann est devenue première intervenante médicale (PIM) auprès d’Ambulance Saint-Jean. Elle a ensuite rejoint l’équipe de direction de l’organisme, puis interviewé et formé de nombreux nouveaux PIM.
Amorçant maintenant sa troisième année à la faculté de médecine, l’aspirante médecin affirme son leadership en agissant à titre d’agente d’information du public pour le Collège de médecine Max Rady ainsi qu’à titre de représentante de classe auprès de Women in Medicine et d’agente de liaison pour l’équipe de soutien aux études médicales de premier cycle. Elle est intervenue dans le cadre de la pandémie de COVID-19, en prêtant main-forte aux centres de dons d’EPI et en contribuant aux efforts de dépistage et de recherche des contacts. Ardente défenseure de la santé mentale et du mieux-être, elle a également créé, de concert avec son équipe, le Student Senior Isolation Prevention Partnership.
Tout en poursuivant ses études, Ann offre une oreille attentive à ses pairs en agissant comme mentor dans le cadre du Programme Entraide Gutsy.
Carlie Thompson – Université Concordia
Carlie a fait son entrée dans l’univers du bénévolat alors qu’elle n’avait que neuf ans en donnant de son temps à la Société canadienne pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA).Son désir d’aider lui a d’ailleurs valu de recevoir le Prix du mérite de la SPCA de la Colombie-Britannique. Carlie contribue également au mieux-être de sa collectivité en s’impliquant auprès du Youth Hybrid Club and Rotary de Kamloops. À titre de vice-présidente, elle partage son temps entre l’animation de réunions, la gestion d’événements et son rôle d’agente de liaison. Carlie a également eu la chance de se rendre au Japon dans le cadre d’un échange jeunesse organisé par le Rotary Club. Elle fait preuve de leadership en militant pour l’accès aux toilettes et en contribuant à la réussite de la Marche Gutsy de Kamloops.
Carlie a reçu un diagnostic de colite ulcéreuse à 18 ans alors qu’elle s’apprêtait à se rendre à l’autre bout du pays pour entreprendre un baccalauréat en sciences, qu’elle prévoyait couronner d’une maîtrise en zoologie, afin de pouvoir transformer son amour pour les animaux en une carrière enrichissante. Elle a dû interrompre ses études le temps de reprendre le contrôle de sa santé, mais elle n’a pas renoncé et entend bien faire de son rêve une réalité. Carlie admet avoir eu un peu de mal à accepter son diagnostic et à gérer ses symptômes alors qu’elle amorçait tout juste sa vie d’adulte, mais assure aujourd’hui être une personne plus forte. À l’âge de 19 ans, elle a pris la décision consciente de mener une vie épanouie malgré la colite ulcéreuse. Aujourd’hui âgée de 20 ans, elle est sur la voie de la rémission, et prête à mener sa vie de façon autonome et à réaliser ses aspirations les plus chères.
David Pugh – Université York
Diagnostiqué à l’adolescence, David a initialement eu du mal à s’adapter à la vie avec la colite ulcéreuse, tant physiquement que mentalement. Alors aux prises avec des problèmes de santé mentale, il a produit la pièce « Saving Copetown », qui a été pour lui un moyen d’exprimer et de surmonter ses difficultés, et d’apporter du réconfort à d’autres personnes vivant une situation difficile. Abordant la thématique de la santé mentale et le stigmate social qui lui est associé, sa production a remporté les honneurs lors du Festival national de théâtre étudiant.
David a nourri un intérêt marqué pour la psychologie tout au long de ses études secondaires et a tenu dans le journal étudiant une chronique intitulée « Mental Health Mustangs », qui se voulait un moyen de susciter des conversations et d’apporter un soutien à ses camarades.
Soucieux d’aider les autres, David a consacré bénévolement plus de 800 heures à 14 organismes différents. Il agit comme mentor auprès d’adolescents devant apprendre à vivre avec une MII et donne des présentations afin de mieux faire connaître ses maladies. Il a également missa perspective de personne « handicapable » au service de l’Initiative pour l’accessibilité, un projet mené conjointement avec sa bibliothèque locale.
David est également un grand passionné d’histoire. Il soutient le projet « War portraits » du Brantford Collegiate Institute, qui vise à faire connaitre les vétérans ayant étudié à l’institut. Il a également remporté le Prix du pèlerinage de Vimy et a participé à un programme éducatif sur la Première Guerre mondiale en Belgique et en France.
En entrant au baccalauréat spécialisé en psychologie de l’Université de York, David a amorce une étape de plus vers la réalisation de son rêve : devenir psychologue clinicien et étudier l’impact des maladies chroniques sur le bien-être mental.
Dennis Drewnik – Université du Manitoba
Déjà à l’adolescence, Dennis savait qu’il poursuivrait une carrière dans le domaine de la recherche. Au cours de ses études secondaires, il a réalisé des recherches de niveau universitaire, qui visaient à protéger les cultures de canola, une industrie de plusieurs milliards de dollars, contre des pathogènes fongiques dévastateurs. Son projet lui a valu plus de 25 prix aux niveaux provincial, national et international, et Dennis a présenté ses recherches lors des prestigieuses cérémonies de remise des prix Nobel de 2016.
epuis qu’il a reçu un diagnostic de maladie de Crohn au cours de sa première année d’université, Dennis a dû relever de nombreux défis, mais il n’a jamais renoncé à réussir ses études. Alors qu’il étudiait au baccalauréat spécialisé en biologie cellulaire, moléculaire et du développement tout en réalisant une mineure en chimie à l’Université du Manitoba, Dennis a obtenu une bourse de l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants du Manitoba, qui lui a permis d’explorer de nouvelles avenues en science moléculaire. Il étudie actuellement les nouveaux facteurs contribuant aux maladies neurodégénératives dans le cadre de son projet de diplôme spécialisé. Convaincu de l’importance de l’éducation des jeunes et de la littératie scientifique, Dennis a tenu un kiosque interactif sur les MII à l’occasion de Science Rendezvous.
Visage familier et leader accompli au sein de la communauté de Crohn et Colitis Canada, Dennis assure la présidence de la section de Winnipeg. Un rôle qui lui tient particulièrement à cœur si l’on en juge par le temps et l’énergie qu’il consacre à la planification des réunions des sections ainsi qu’à l’organisation d’événements et d’autres initiatives, en collaboration avec ses partenaires locaux, afin de recueillir des fonds, de sensibiliser la population et de créer un sentiment d’unité au sein de la communauté.
Isabelle Rochette – Université de Montréal
Isabelle est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise de l’Université Laval ainsi que d’un diplôme d’études supérieures en sciences des données de l’Université Harvard. Véritable modèle d’excellence universitaire, Isabelle a obtenu une moyenne parfaite de 4,0, tout en suivant plusieurs cours complémentaires de niveau avancé, notamment en statistique et en sciences des données. Aujourd’hui, Isabelle amorce une nouvelle étape de son parcours alors qu’elle entame la deuxième année de son programme de doctorat en criminologie, avec spécialisation en informatique.
Ses recherches portent sur la cybersécurité de l’écosystème des véhicules autonomes et connectés, envisagés dans une perspective de résilience. Son intérêt pour ce sujet découle des parallèles qu’elle établit avec son parcours personnel à titre de personne atteinte de la maladie de Crohn : une femme résiliente qui refuse de laisser la maladie chronique et les poussées inflammatoires aiguës qui surviennent de façon aléatoire l’empêcher de réaliser ses rêves.
Les compétences et les intérêts d’Isabelle se sont transposés dans sa vie professionnelle; en effet, elle travaille pour le Centre canadien pour la cybersécurité, où elle a l’occasion d’étudier les implications futures du développement de certaines technologies — comme les véhicules autonomes — sur l’évolution de la criminalité et de la sécurité.
En plus de concilier études, recherche et vie quotidienne, elle a été bénévole auprès de Crohn et Colite Canada pendant cinq ans en Montérégie. Sa passion pour la recherche rejailli sur la communauté de Crohn et Colite puisqu’elle a également participé aux travaux de recherche du réseau Pace, à Montréal.
Kate Latos – Université de l'Alberta
Malgré les hauts et les bas de son parcours avec la maladie de Crohn, Kate n’a jamais laissé la maladie définir qui elle est; elle a toujours poursuivi ses rêves. Alors que sa maladie était à son apogée, Kate a pris part aux épreuves de la Coupe du monde de ski acrobatique ainsi qu’à des compétitions de ski de fond universitaires et a fait partie d’une équipe de cheerleading. Elle a également réalisé un voyage d’études en Chine dans le cadre de ses études supérieures.
Ces 15 dernières années, Kate a joué un rôle essentiel auprès de Crohn et Colite Canada en assurant bénévolement la coordination d’événements de sensibilisation et de collecte de fonds. En 2009, Kate est devenue l’une des présidentes locales de la Marche Gutsy, à laquelle elle participe en compagnie des membres de sa famille depuis 2004. Qu’il s’agisse de réserver un emplacement ou de mobiliser des bénévoles, Kate fait preuve d’un leadership engagé. Elle s’efforce de tisser des liens avec les autres personnes vivant avec une MII,les soutient et leur rappelle que leur identité n’est pas définie par leur maladie. Ses efforts constants lui ont valu de remporter, en 2019, le prix Mettez-y fin. Pour la vie. de Crohn et Colitis Canada.
Mais, Kate ne brille pas qu’au sein de la communauté de Crohn et colite; en effet, en 2018, elle a reçu le prix Entrepreneure prometteuse dans le cadre des Prix canadiens de l’entrepreneuriat féminin RBC. Son entreprise, Ecofence and Decking Ltd, se spécialise dans la fabrication de produits faits de matériaux plastiques entièrement recyclés.
La maladie l’a déjà empêché de poursuivre ses études, mais Kate n’a jamais renoncé, car 12 ans plus tard, elle s’apprête à retourner sur les bancs d’école afin d’obtenir un diplôme en droit de l’Université de l’Alberta.
Lisa MacNeil – Université Acadia
Toujours en quête de nouvelles connaissances, Lisa adore apprendre. Elle a obtenu un baccalauréat en relations publiques de l’Université Mount Saint-Vincent, et l’employeur qui l’a embauchée dans le cadre de son programme COOP a présenté sa candidature au titre d’étudiante COOP de l’année. En tant que coordonnatrice de l’enseignement coopératif à Mount Saint Vincent, Lisa a aidé les étudiants à obtenir des stages et des emplois COOP. Son rôle consistait notamment à animer des séances de perfectionnement professionnel sur des sujets tels que le CV, l’entrevue et la communication en milieu de travail. Lisa a également été désignée conteuse officielle de Mount Saint Vincent dans le cadre du programme des leaders en devenir de l’université, où elle a écrit des articles sur les membres du personnel, les professeurs et les étudiants actuels et anciens.
Bien que son parcours avec la maladie de Crohn n’ait pas été facile, Lisa poursuit son cheminement vers l’acceptation de sa maladie, tout en sachant qu’elle ne la définit pas en tant que personne. Vivre avec la maladie pendant plus de 20 ans a amené Lisa à pratiquer l’introspection et à développer patience, humilité et compassion envers elle-même et envers autrui. Son expérience de la vie avec une maladie chronique et sa participation à des groupes d’entraide ainsi qu’à des thérapies individuelles ont fait naître en elle le désir de réaliser une maîtrise en éducation, spécialisée en counselling. Elle souhaite apprendre les techniques et acquérir les compétences qui lui permettront d’aider les personnes atteintes d’une maladie chronique.
Qu’il s’agisse d’agir comme conseillère auprès du programme Guts and Glory du camp de vacances Brigadoon, de faire du mentorat ou de participer aux travaux du IMAGINE Chronic Disease Network à titre de patiente-partenaire, Lisa s’est toujours fait une fierté d’épauler les gens qui l’entourent.
Simona Perrotti – Université McMaster
Ayant reçu un diagnostic de colite ulcéreuse à l’âge de 13 ans, Simona voit dans la maladie « une conseillère hors pair doublée d’une professeure attentionnée » et attribue le courage, et la résilience qui l’animent aujourd’hui aux expériences parfois difficiles qui ont ponctué son parcours avec une MII.
Simona poursuivra ses études de premier cycle à la faculté des sciences de la vie de l’Université McMaster. En effet, elle amorce la quatrième année de son baccalauréat spécialisé en biologie moléculaire et en génétique.
Au cours des trois années qu’elle a passées à McMaster, elle a toujours cherché à bonifier ses expériences d’apprentissage par l’acquisition de connaissances complémentaires. Elle a notamment suivi des cours de leadership à l’extérieur de la faculté des sciences, qui lui ont permis de décrocher des rôles et des postes de leadership au sein de l’université, tel que son rôle d’ambassadrice culturelle pour le programme MELD (McMaster English Language Development), dans le cadre duquel elle agit comme mentor auprès d’étudiants étrangers ayant besoin d’un coup de pouce linguistique.
Simona exerce également une influence considérable au sein de la communauté des personnes atteintes d’une MII de Hamilton. À titre de fondatrice et présidente du Club Crohn et Colite de l’Université McMaster, elle sensibilise les gens, apporte un soutien à ses pairs et organise des collectes des fonds en collaboration avec les autres membres du groupe. Simona a également agi à titre de présidente honoraire de la section de Hamilton à l’occasion de la Marche Gutsy de 2019. Elle affirme que sa participation aux activités de sensibilisation a été pour elle une expérience libératrice, car elle lui a permis d’échanger des connaissances avec d’autres et de rencontrer des gens qui vivent une situation similaire.
Sophie LeBlanc – Université du Nouveau-Brunswick
Malgré toutes les difficultés que la maladie de Crohn peut occasionner, Sophie n’a jamais renoncé à atteindre ses objectifs et à mener une vie active. Vivant avec la maladie de Crohn depuis 10 ans, Sophie connaît bien le lot de défis qu’apporte la maladie. Mais, elle a toujours refusé l’étiquette d’« enfant malade » et s’est efforcée de prendre part à plusieurs activités parascolaires, notamment à titre de responsable de l’athlétisme au conseil étudiant et de régisseuse de plateau pour la production
Mamma Mia! de son école secondaire.
Sophie est diplômée du programme du baccalauréat international de l’école secondaire Prince Andrew, et s’apprête aujourd’hui à entamer un baccalauréat ès sciences en kinésiologie à l’Université du Nouveau-Brunswick afin de pouvoir réaliser son rêve professionnel : devenir physiothérapeute.
Lorsqu’elle ne joue pas au volleyball, Sophie occupe une part importante de son temps libre à faire du bénévolat auprès de la Société canadienne du sang, d’organismes de bienfaisance, du camp de vacances Brigadoon Village et de Crohn et Colite Canada. Elle participe à la Marche Gutsy depuis maintenant 10 ans et forme une équipe chaque année. Elle a d’ailleurs agi à titre de présidente jeunesse honoraire à l’occasion de la Marche Gutsy de la section d’Halifax en 2013.
En 2017, Sophie a également agi à titre de représentante juvénile des Maritimes lors de la conférence nationale du réseau PACE de Crohn et Colitis Canada, où elle a présenté ses observations sur les 10 meilleures initiatives de recherche du point de vue des patients. Elle a en outre été membre du comité d’engagement des patients du réseau IMAGINE.
Vanessa Reali – Université de Toronto
À la fois patiente et prestataire de soins de santé au sein de la communauté des personnes atteintes d’une MII, Vanessa est aujourd’hui inscrite à la maîtrise en soins infirmiers à l’Université de Toronto. Elle détient un baccalauréat ès sciences de l’université McMaster ainsi qu’un grade de premier cycle en soins infirmiers de l’université de Toronto, qu’elle a obtenu avec distinction. Alors qu’elle poursuivait ses études de premier cycle, son nom a été cité parmi les auteurs d’une publication parue dans une revue de toxicologie de premier ordre en reconnaissance de ses recherches réalisées dans le cadre d’une étude indépendante. Elle a également reçu une bourse d’été pour la recherche et a figuré parmi les auteurs de deux publications portant sur les politiques en matière de santé. Ces réalisations universitaires remarquables lui ont valu la reconnaissance de la Sigma Theta Tau International Honor Society of Nursing.
L’année dernière, Vanessa a obtenu la certification infirmière en gastroentérologie décernée par l’Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC), un titre de spécialisation infirmière reconnue à l’échelle nationale qui constitue un gage d’expertise et un engagement ferme envers l’amélioration continue des connaissances en soins gastroentérologiques.
Depuis qu’elle a reçu son diagnostic de maladie de Crohn en 2014, Vanessa a su mobiliser ses proches, qui ont pris part avec elle à la Marche Gutsy en tant qu’équipe « Forrest Dump ».
Sa nature empathique transparaît à chaque instant dans le cadre de son travail : non seulement elle veille à ce que les patients reçoivent les soins dont ils ont besoin, mais en fait sa priorité absolue. L’exercice de la profession d’infirmière lui permet de travailler auprès de gens qui, comme elle, se rappellent qui ils étaient avant leur maladie, portent les cicatrices des combats qu’ils ont menés et continuent de se battre afin de pouvoir être présents auprès de leur famille.