Une étude récente effectuée par le Consortium de médecine génomique des maladies inflammatoires de l’intestin (iGenoMed), qui compte des chercheurs de l’Université Laval, de l’Université McGill, de l’Université de Montréal, de l’Hôpital général de Montréal et de l’Institut de Cardiologie de Montréal, donne plus de détails sur l’opinion qu’ont les patients atteints de la maladie de Crohn ou de la colite ulcéreuse à propos des tests prédictifs.
L’étude, intitulée « Factors leading to acceptance of, and willingness to pay for predictive testing among chronically ill patients » (Facteurs menant à l’acceptation des tests prédictifs par les malades chroniques et disposition de ces derniers à payer pour de tels tests), a été publiée dans le
Journal of Academy of Business and Economics. Elle avait comme objectif de déterminer si les personnes atteintes de maladies inflammatoires de l’intestin pouvaient envisager de recourir à un test sanguin permettant de prédire si elles réagiraient bien ou non à un médicament donné.
Les chercheurs ont établi que la plupart des 210 Canadiens atteints d’une MII qui ont été interrogés seraient disposés à subir un test de ce type, et qu’ils seraient prêts à le payer de leur poche. Selon les résultats de l’étude, les patients qui consultent leur spécialiste plus fréquemment sont davantage susceptibles d’être intéressés par les tests prédictifs compte tenu de la gravité de leur maladie.
L’étude révèle que les patients souhaitent vivement voir apparaître un test prédictif plus accessible, innovation médicale à laquelle ils attacheraient une valeur particulière. De plus, les chercheurs de l’étude déclarent que les organismes de réglementation gouvernementaux, ainsi que les régimes d’assurance maladie publics et privés, devraient également prendre en compte la perception positive qu’ont les patients à l’égard des tests pharmacogéniques, car cela suggère la présence d’une demande pour ce type de technologie.
L’article intégral du
Journal of Academy of Business and Economics figure au
ici. (en anglais seulement)
Cette étude a été rendue possible grâce au financement de Génome Québec, de Génome Canada, du gouvernement du Canada, du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche, de la science et de la technologie du Québec, des Instituts de recherche en santé du Canada, de Genome BC et de Crohn et Colite Canada.